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Valérie Pineau-Valencienne
Paris
Aime la couleur, la drôlerie, la tendresse et le bavardage
Interests: littérature, déco, rock, série tv, cinoche
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Merci, cher Le Nain, pour ces vers bouleversants. j'ai globalement trouvé les cérémonies réussies, mention spéciale aux Anglais avec les portraits de héros de guerre sur le sable des plages britanniques.
Nos ancêtres les poilus
Si loin, si proches. Pour nous rappeler les dieux de la bêtise qui les ont envoyés au massacre. Une génération engloutie pour nous apporter une paix temporaire à laquelle succédera le déchainement du Mal absolu. Si loin qu'on se souvient à peine du pourquoi de cette guerre. Si proches que, dan...
Cher Le Nain, ci-joint la réflexion d'une homme sur ce sujet. elle est un peu longue, mais je la trouve assez sensée : "
Réflexions après la bataille. —
Une dernière fois : #notinmyname, je n'ai pas besoin en tant qu'homme que des femmes, directement ou indirectement, viennent au secours de la domination masculine.
Je ne me sens menacé par aucun féminisme, même pas par celui avec lequel je peux être en désaccord. Je n'ai pas la haine de la démocratie et les conflits qu'elle nourrit me semblent la condition de l'émancipation.
[Warning : le pensum qui suit, codicille à mon post précédent, est au fond inutile puisque les derniers jours ont clarifié les lignes, fait tomber des masques, révélé les stratégies et les enjeux.
Je le poste pour une seule raison : parce que je vois encore et toujours circuler l'affirmation que ceux qui critiquent la tribune infâme ne l'ont pas lue ou lui font dire ce qu'elle ne dit pas.
Je crois que c'est faux, et que la tribune dit exactement ce qu'on lui reproche de dire.
Je ne m'adresse donc ici à une catégorie précise de personnes : celles qui croient de bonne foi que la tribune ne dit rien d'inacceptable et que ses critiques en falsifient le contenu. Une telle croyance appelle une réponse détaillée. Je ne répète pas ce que j'ai déjà dit dans un post précédent sur le contenu des énoncés que j'y ai cités — et je remercie vraiment toutes celles et tous ceux qui ont apprécié et partagé ce post ; mais je le complète pour celles et ceux qui sont en désaccord et dont je respecte la sincérité.]
On hésite : faut-il tourner définitivement la page de la tribune #touchepasàmonporc, sur laquelle on a pu lire d'excellentes critiques d'excellents esprits (pensons à Leïla Slimani) ? Ou faut-il continuer l'analyse de ce qui est, somme toute, un formidable document d'une panique morale contemporaine et d'une idéologie réactionnaire enrobée dans une prétendue défense de la liberté ?
Au vu de l'incroyable déni des rédactrices, qui posent en victimes après avoir dénoncé la mentalité victimaire et prétendent qu'on ne les a pas lues afin de ne pas répondre aux objections qui leur ont été faites, quelques dernières remarques s'imposent, ne serait-ce que pour prendre date, après la bataille et dans l'attente de la prochaine offensive :
1.
Le texte a quelque chose d'inépuisable tant sa rhétorique montre, derrière la confusion de surface, un inconscient profondément structuré. On pourrait rajouter encore des choses à toutes les analyses qui ont bien montré son fonctionnement sexiste, classiste, voire souterrainement raciste, dans tous les cas paradoxalement normatif et moralisateur.
La réponse opposée à ces analyses, sur le mode "nous n'avons jamais dit que le harcèlement était une bonne chose et nous avons clairement condamné le viol", laisse pantois.
Elle répond à ce dont le texte n'est pas accusé : tout le monde a bien vu que le texte dit que le viol "est un crime" et ne fait pas l'apologie du harcèlement.
Ce qui est attaqué, ce n'est pas telle phrase du texte avec laquelle on peut parfaitement être d'accord (en particulier sur la liberté artistique). Ce qui est attaqué, c'est le fonctionnement global d'un discours qui mélange tout, qui avance par glissements et insinuations odieuses, et qui brouille toutes les frontières entre le droit et la morale.
Car enfin, voilà un texte qui s'ouvre par un cherry-picking de faits divers décontextualisés et de rumeurs à la limite des "fake news" — qui parmi les rédactrices connaît sérieusement le projet de loi suédois attaqué par ouï-dire par la tribune ? qui connaît en France (car la France, rappelons-le, fait partie de l'UE et pas des USA) des hommes qui ont perdu leur emploi pour avoir touché un genou ?
- un texte qui construit par amalgames un ennemi indéterminé : un "féminisme puritain" qui, au vu des prises de position récentes, compte parmi ses représentantes Sharon Stone, Asia Argento, Paul Preciado, etc.
- un texte dont on attendrait, au vu de son diagnostic d'une menace "totalitaire", qu'il trace avec précision les frontières du droit et de la morale — mais qui, au lieu de se concentrer sur les requisits du droit, introduit l'expression délibérément équivoque et confuse de "liberté d'importuner" ("importuner", en français, étant bien plus proche de "harceler" que d'autre chose) ; qui associe cette expression avec l'idée d'une tolérance possible pour les frotteurs du métro ; qui ne prend pas de position claire sur ce qui relève du délit et sur ce qui n'en relève pas…
- un texte, donc, qui au lieu de rappeler la différence du droit et de la morale se consacre à proclamer une morale : une morale pour laquelle les "accidents" du corps n'importent pas à une âme "inviolable" ; proclamation morale qui n'a aucune pertinence quand il s'agit de répondre à des femmes qui revendiquent un droit, le droit de ne pas être agressées ou soumises à des abus de pouvoir.
Ce texte, au fond, est un formidable objet pour une analyse de discours — et c'est pourquoi on continuera sans doute à en parler, car il restera comme un cas d'espèce :
- la rhétorique du "mais" (les deux premières phrases, en opposant "viol" et "drague maladroite", esquivent délibérément le problème du harcèlement et noient l'existence de celui-ci dans une opposition entre viol et tout ce qui n'est pas viol) ;
- les fake news (la Suède, les pertes d'emplois) et les amalgames servant à construire un monstre imaginaire devant susciter une panique morale (on a là, du point de vue du fonctionnement, l'exact équivalent du discours de panique sur les migrants) ;
- la dénonciation d'un totalitarisme qui serait le vrai danger, ce qui permet de criminaliser l'adversaire et de renverser les rôles : la victime est le bourreau, le dominé est le dominant ;
- la confusion du droit et de la morale, puisque la question de la justice sociale et des conditions de la non-domination est évacuée au nom d'une morale de la liberté intérieure et de la force de ne pas être victime, c'est-à-dire, en fait, de s'adapter aux rapports sociaux existants et aux dominations qu'ils véhiculent.
(Liste non exhaustive.)
2.
Certaines signataires plus qu'estimables, qui se plaignent (ô inconséquence !) d'être offensées par les réponses qu'on fait à leur étrange interprétation de la liberté d'offenser (voir la récente mise au point de Denis Ramond dans Libération), répondent qu'elles ont seulement voulu défendre la liberté artistique et s'opposer à la moraline dans les arts.
Souci compréhensible, mais qui n'est qu'un aspect très subordonné de la tribune qui ne l'utilise que comme un prétexte pour un agenda idéologique tout différent.
On aimerait que les esthètes comprennent que cette tribune ne parle pas des arts, mais constitue une intervention politique dans un champ politique et social. Le geste de la tribune n'est pas neutre.
Intervenir, au moment où la parole se libère, pour proclamer : "Nous, nous ne sommes pas des victimes", c'est inévitablement se désolidariser de celles qui prennent la parole. C'est prendre position, au moment où un rapport de domination est contesté, pour les dominants.
C'est pourquoi cette tribune, que Paul Preciado vient de désigner comme un manifeste de "l'ancien régime sexuel", en tant qu'action politique, n'a rien à voir avec le "King Kong Theorie" de Despentes, contrairement à ce que racontent certains.
On aimerait que les esthètes réalisent que le monde ne se réduit pas à l'univers des rétrospectives de la cinémathèque française, et qu'il est d'abord fait de rapports sociaux marqués par la précarité, l'impunité des petits chefs, le faible nombre de femmes dans les positions de pouvoir. Et que le centre de gravité est là : dans les rapports de pouvoir à l'échelle de la société tout entière.
Si on veut lutter contre la censure en art, qu'on s'exprime à ce sujet.
Mais qu'on n'y mêle pas la Suède, les frotteurs de métro, la résilience au viol, la mise en accusation générale du féminisme.
Qu'on ne donne pas de leçons de morale aux victimes — ce que fait la tribune, ce pourquoi elle a suscité l'indignation, et les dénis des rédactrices et des signataires n'y changeront rien.
(À propos de dénégation, iI est fascinant de voir une psychanalyste, rédactrice de la tribune, défendre son texte par les mécanismes de l'esquive et de la dénégation les plus typiques, en niant ce que le texte dit. Qui aurait cru que la psychanalyse consistait à nier le rôle de la connotation dans la production du sens, à nier le rôle du contexte d'énonciation dans le sens de l'énoncé, à nier que les non-dits soient signifiants, à nier que les contradictions logiques et les associations confuses qui rendent un propos incohérent soient révélatrices d'une pensée ?
Passons. Les journées passées auront été riche d'amusements de cette sorte, entre soutiens à la tribune apportés par les Berlusconi de tout poil et plaintes victimaires des anti-victimaires désolées de découvrir que la liberté d'offenser inclut la possibilité d'être soi-même critiqué et rappelé à ses textes passés.)
3.
Il y a eu des insultes contre les signataires.
Quand elles ne viennent pas de victimes d'agression (qu'on peut tout de même comprendre, sur le coup), les insultes sont une faute, et les insultes sexistes encore plus ; s'y livrer, c'est d'ailleurs tomber dans le piège tendu par la tribune.
Cela étant, il ne faut pas hésiter à dire que la tribune, en accusant un féminisme indéterminé — tout le monde et personne — de "totalitarisme", et en affichant contre ce féminisme indéterminé (car il faut rappeler que cette tribune était bel et bien écrite "contre") une proclamation "NOUS, nous ne sommes pas des victimes", était tout simplement insultante pour les victimes ; Catherine Deneuve, qui dans cette affaire a trop servi de bouc émissaire (tout comme Brigitte Lahaie, lâchement abandonnée par les rédactrices alors qu'elle tenait des propos sur le fond moins choquants que ceux de Catherine Millet), semble l'avoir perçu.
La tribune était d'autant plus insultante qu'elle inversait les rôles ; car les vraies victimes, ce sont celles qui se taisent et acceptent, pas celles qui parlent et qui refusent.
Qu'à cette insulte générale aient répondu des insultes n'est pas surprenant, mais c'est hautement regrettable. (Quoique j'imagine que certains n'hésiteraient pas à accuser de puritanisme ceux qui évitent un langage excessif.)
En revanche, qu'il ne faille insulter personne ne signifie pas qu'on ne doive pas dire, en termes nets et clairs, que la tribune était et reste ignoble."
Quand la notion de médias ne veut plus rien dire.
A priori, ç'aurait pu être une bonne idée de s'interroger sur la frontière entre séduction et harcèlement. A priori. Mais hélas, le débat a été faussé par une tribune publiée dans le Monde dont la pauvreté tant fondamentale que stylistique laisse sans voix. Je ne reviendrai pas sur le choix des ...
Oui, sachant qu'à présent aucun média ne bénéficie de confiance. A l'ère de l'immédiateté et des sanctions virtuelles, la réalité peine à trouver justice.
Quand la notion de médias ne veut plus rien dire.
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Et je vous en remercie. Moi aussi, cher Le Nain, je vous souhaite une bonne année 2018 avec un peu d'avance.
Noël dans les coeurs
Chers amis de ce blog et d'ailleurs, c'est enfin l'heure de Noel, de ses croyances et ses rituels. Plus encore que la date du 31 décembre, celle du 24 sonne comme un espoir. Les ritournelles de souhaits d'un monde meilleur, celles d'une tendresse plus visible ou encore les voeux de changements ...
Ce sont les opprobres généralisées que je trouve mesquines, inutiles et souvent dans un esprit de délation assumée que je trouve navrant. Le principe du bouc émissaire est ce qu'il y a de plus laid dans l'humanité, que ce soit dans une cour d'école ou sur le net.
Pour les jouets : je comprends tb qu'on les revende, même si UN playmobil, cela a quelque chose d'assez féroce. Mais c'est vrai, il y a des gens qui sont si démunis que un playmobil, c'est toujours cela de gagné. si on en a les moyens, les dons de jouets au Secours Populaire, c'est bien.
Les particules cafardeuses
Hier soir, je suis allée à une signature d'un nouveau livre d'un spécialiste du numérique. J'en reparlerai après l'avoir lu, ayant beaucoup de sympathie pour l'auteur. Nous avons discuté réseaux sociaux et algorithmes, surpuissance de certains mastodontes et nouvelle marotte de l'humain qui donn...
Votre bonheur ne dépend pas du virtuel. C'est votre liberté précieuse...
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Rejouissons-nous qu'il ait existé, n'est-ce pas ?
Charles de Gaulle et la petite fille
Dans ma forêt, il y a un chêne qui ne pourra jamais être abattu. Celui d'un homme né un 22 novembre. Mon général, vous êtes tout simplement mon premier souvenir de vie. J'ai deux ans et demi. Je suis juchée sur les épaules de mon père, place que je ne peux disputer à ma soeur cadette qui est enc...
Cet effort peut-il encore être fait ? entre multiplicité des égos et réalité plurielle, pas facile d'appeler à la lucidité.
Internet. Exposition, pulsion, fragilisation.
"Connecté" et "déconnecté" deviennent les deux mots les plus effrayants de la langue française. La pire expression devenant "il/elle est déconnecté(e) des réalités". Il était une fois internet et les moteurs de recherche... J'ai plongé très tôt, pour y assouvir mes curiosités. Surtout celle du ...
Le Nain : c'est plus insidieux qu'une perte esthétique. je regardais (je n'ai pas pu finir tellement c'était mauvais) un film français hier soir, une comédie récente sur les rapports hommes/femmes : Le Casse-tête chinois.L'acteur avait le rôle le plus fin psychologiquement ; les femmes servaient de repoussoirs ; pas même de faire-valoir, non, de VRAIS REPOUSSOIRS. j'étais à la fois révoltée et effondrée
Je veux être un homme (au cinéma)
Cette été, je discutais avec une jeune fille, la fille de mon meilleur couple d'amis. Nous parlions cinéma, sujet captivant pour nous-deux, pour elle encore plus - elle est comédienne. - Quelles sont tes actrices préférées ?, m'a-t-elle demandé. J'ai été incapable de répondre. Le silence s'éte...
J y ai songé mais je trouve les ceremonies prot un peu lugubres... Il y a une sorte de drolerie catho que j aime bien. Le cote latin... La splendeur de certaines eglises... L anglicanisme, une option...
Tu ne tueras point (mais tu peux virer des amis FB et même des amis tout court)
Après les femmes et les enfants, l'EL a égorgé devant son autel un vieil et humble curé de campagne avec toute la mise en scène voulue dans l'escalade à la lâcheté. L'immense majorité est bouleversée et glacée. Accablée, je recopie les réactions qui m'ont touchée ici et là. En premier lieu la ...
J'embrasse votre pays et je vous embrasse
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Cher Le Nain, je le crois aussi
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merci de tout coeur. J'espère que nous serons nombreux à aimer la vie et à tenter de tracer la route sans duperie et sans sectarisme... Et à savoir être courageux.
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Après les femmes et les enfants, l'EL a égorgé devant son autel un vieil et humble curé de campagne avec toute la mise en scène voulue dans l'escalade à la lâcheté. L'immense majorité est bouleversée et glacée. Accablée, je recopie les réactions qui m'ont touchée ici et là. En premier lieu la ...
L'ambassade de Mongolie n'est pas très loin de chez moi : je vais prendre mon bâton de pèlerin...
Aimez-vous les uns les autres : jusqu'à un certain point
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Il est hors de question que le pays disparaisse, et ceux qui tentent les compromis, je leur déclare la guerre aussi
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Encore un massacre. Sur notre sol. Pas une semaine sans carnages terroristes. Doit-on s'habituer à être abrutis par le chagrin? A voir des corps d'enfants voleter sous des coups de butoir meurtriers ? Je ne m'habitue pas à cet abrutissement. A cette guerre mondiale contre l'ennemi le plus lâche...
sans commentaire...http://www.huffingtonpost.fr/2016/07/03/michel-rocard-hommage-cambadelis-ceremonie-religieuse_n_10792804.html
Et si on faisait tous un testament à la Michel Rocard ?
Un homme politique plutôt mesuré meurt et l'hagiographie s'enflamme comme une poudrière sur les réseaux sociaux. "Nous sommes orphelins de Rocard, Rocard, l'homme au parler vrai, Rocard, injustement tué par Mitterrand, Rocard, qui conjuguait économie de marché et humanisme, Rocard, l'homme droit...
Après la stupéfaction, j'y ai pensé aussi... C'est tellement prétentieux et à coté de la plaque que Cambadélis s'est peut-être empressé de partager l'info... Bien,s'il m'arrivait qq chose, perdue pour perdue, je souhaite la Patrouille de France et la Tour Eiffel qui scintille à mes couleurs (et des hologrammes d'Elvis, Chaplin et Lubitsch, tant que j'y suis). Plus sérieusement : appréhender la mort au prisme de la gloire posthume, c'est n'avoir rien, mais alors rien compris à la vie.
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Maintenant, avec sa mégalomanie galopante, il avait aussi coulé United Artists, la compagnie des films de Chaplin...
Michael Cimino
Il était l'héritier de Walsh ? Avec The Deer Hunter, oui. Et je place ce film, avec Délivrance, de Boorman, au sommet des films des années 70. Il y a une quinzaine d'années, il avait écrit des mémoires inachevées, bâclées. Le début était prometteur, mais très vite ça se barrait dans un lyrisme ...
L'homme d'un film... Mais quel film...
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Voir des gens heureux me calme et me rassérène... Ceux qu'on appelle "les bonnes natures". En revanche, je n'ai plus la force de supporter les geignards... je crois qu'ils m'en veulent, mais je suis désolée, je ne peux plus.
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Contrairement à la chanson de Gabin qui se souvient de sa jeunesse et de ses "je sais, je sais", je n'ai jamais su. Le doute est venu avec les 8 ans, chez moi. Tout était d'attaque pour ne jamais savoir, pour vivre avec l'inconfort : la maladie, une crainte trop jeune éprouvée. Le ton était donn...
Si vous avez envie de vous évader du haut moyen-âge, je vous conseille vivement cette... récréation (avec arguties jésuitiques en prime)
Lupe, la Vierge Monstre, le roi des porcs et John Irving
Quand je m'ennuie, je me plonge dans un vieux John Irving et j'oublie tout. Du Monde selon Garp à Une prière pour Owen en passant par mon préféré (L'oeuvre de Dieu, la part du Diable) avec un détour par L'hôtel New Hampshire, Irving signifie electrocardiogramme détraqué des émotions : personne n...
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Aujourd'hui, tu aurais eu 56 ans. Je me suis réveillée le coeur serré. Mais une voix a arrêté net ma peine. Elle disait :"Au contraire, communie avec Francois qui t'a laissé assez de forces pour vivre, pour yok, pour créer, pour aimer aussi! Pense à tous les hommes et les femmes qui ne savent pas...
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Qui sont donc ces tristes brutes capables d'humilier, d'avilir, de plaquer une femme contre un mur pour la forcer au baiser... Surgit un scandale politique et l'un d'eux apparait à visage découvert, dans toute sa laideur arrogante. Il existe partout, ce caid ricanant, il surgit au préau, il s'in...
Oui, le pays s'est asséché, il est arrivé au bout de son plan en deux parties. Il étiquète avec méchanceté les individus et les colle dans des cases irrespirables. C'est pour ça que je me suis jetée dans le design, la décoration : c'est une façon de faire exploser les codes, de montrer que faire son nid, d'y mettre ce quon aime, est un vecteur de liberté.
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Au XIXe, le bourgeois catholique avait ses pauvres. Au XXIe, son équivalent athée a les siens : dans les deux cas, ils sont choisis, triés sur le volet. La componction actuelle, véhiculée par ce qu'on peut appeler "la gauche dure" à défaut d'extrême a choisi, à défaut de lucidité, de s'engager d...
Transmettez de ma part un joyeux noel au petit Clément, cher Le Nain. Et bon noel à vous aussi
Des enfants et des films
2015. Entre les attentats, les noyades de petits garçons, les rapts de petites filles et le sadisme sur fond d'écran, la rétine des petits a sans doute imprimé son lot de tragédies. Pause. C'est Noël, ce sont les vacances. Loin des massacres à grande échelle, l'enfance se vit, s'épanouit, perçoi...
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