Installé à Rotalier, à deux pas de chez Ganevat, ce vigneron habité sort des jus ciselés d'une rare intensité, toujours en accord avec la nature, mais jamais déviants. S'il doit sulfiter un tout petit peu, l'histoire de ne "pas aller au casse pipe" et de respecter l'expression de son terroir, comme en 2013, un millésime compliqué en raison de la pourriture", il le fera. A l'arrivée, on savoure ses cuvées de haute volée et son marc aussi, d'une rare délicatesse, dans son caveau de dégustation aménagé comme un salon musée, avec l’ancien pressoir, les vieux foudres, les fossiles, les argiles et les calcaires. Continue reading

On n'a pas fait escale chez Pierre Overnoy, ni Emmanuel Houillon, qu'on vénère bien évidemment, mais chez Julien Mareschal, un jeune premier qui n'a pas hésité à nous prêter son quad pour aller voir ses vignes et celles de ses voisins de plus près. Après une telle virée sous la neige, on comprend mieux pourquoi les ploussard, trousseau et pinot noir éclatent de fraîcheur. Personnellement, j'en boirais bien des litres! Continue reading

Que diriez-vous de quelques boulettes de porc avec épinards et ricotta, rafraîchies par une sauce yaourt? Depuis l'été dernier, Salomé Vidal oeuvre en cuisine et la qualité est encore montée d'un cran. La preuve en images... En revanche, vous ne verrez pas son banoffee pie à l'écran, sans doute le meilleur de Paris! Continue reading

Et si toute la magie de ce café vénitien aménagé en lieu et place de l’ancien graveur mythique du passage des Panoramas, tenait dans cette pizza de Noël à la vapeur, moelleuse et vaporeuse, dotée d’une incroyable texture, agrémentée de burrata crémeuse, d’anchois, d’olives noires, d’éclats de tomate confite et même de feuilles d’or ? Continue reading

A mon avis, c'était fou, raison pour laquelle j'arrive après la bataille... Le brunch d'Alix Lacloche est passé, mais cette vidéo est encore d'actualité, pour le banc d'huîtres qui va bientôt revenir, les jolies bouteilles empaquetées et quelques infos savamment balancées que vous glanerez si vous la regardez! Continue reading

Ses frites classiques sont une petite tuerie, mais ses frites géantes, "XXL comme elle dit", taillées dans la Bintje et cuites à la poêle dans un beurre clarifié, sont un modèle du genre, un délice pour l'éternité, à inscrire de toute urgence au patrimoine de l'humanité des joyeux mangeurs. Continue reading

On les aura attendues longtemps celles-là! Toutes fraîches, toutes dorées, moelleuses à souhait et joliment calibrées, des frites, des vraies, ouais mec, j'en veux... Continue reading

J'y allais pour la barbaque des Rostang, père & filles, qui ne m'a pas convaincu plus que ça, et voilà que je découvre des frites venues d'un autre monde, selon la recette d'une certaine Suzy Palatin... En attendant, je reste beau joueur, et j'avoue également un gros faible pour le gâteau au chocolat sans farine de Sophie Rostang, que je n'avais pas encore dévoré au moment de ma vidéo. J'assume le reste... Continue reading

Ce n'est pas un clandé mais ça en a tout l'air. Il faut grimper à l'étage de l'épicerie fine, cave et crémerie la mieux achalandée de la ville, pour se retrouver dans un bistrot d'anthologie où les crus magnifiques accompagnent victuailles ciblées et plats du marché cuisinés sans chichi, comme cette omelette aux truffes qu'on a regrettée de ne pas avoir commandé... Continue reading

Qui a dit qu'il fallait alimenter son blog tous les jours et même toutes les semaines? Après une longue période muette que je ne saurais expliquer, sauf en vous prenant le chou avec mes états d'âme, Hibernatus est de retour ! Belle découverte presque en bas de chez moi, autant vous dire que celle-là je la scrutais depuis des mois, et je ne suis pas déçu. Dans le post, j'ai pas parlé des prix, mais c'est juste donné : formule à 15 euros le midi, tapas à 6 le soir, verre de pinard à 3,50. Deux petites tables sur le trottoir, ça sent le spot printanier! Continue reading

La femme du quincailler de Maintenon (28) n'y allait pas par quatre chemins pour nous mettre l'eau à la bouche... David Toutain, lui, prend son temps pour faire monter la sauce, en faisant oublier son incroyable maîtrise technique au service de la gourmandise et de l'émotion pure. Mais comme dit le dicton, plus c'est long, plus c'est bon! On a déjà envie d'y regoûter... Continue reading

Tsubame (hirondelle en japonais) est la bonne nouvelle de cette fin d'année! A la barre (attention au mal de mer, ma video tangue!), Masumi et Clément, l'ex duo de choc d'Atao. Dans leur bistrot japonais tout en bois clair, aux murs tapissés de quelques norens du papa (la star en la matière), pas d'huîtres de Gavrinis, mais des saveurs franco-japonisantes en version bento (midi) ou izakaya (soir). Avec déjà de belles promesses... Notamment une tarte amandine aux raisins blancs qui m'a littéralement fait basculé! Continue reading

Comme si cela ne suffisait pas, Le Bistral a été remplacé par une table de branquignoles qui prétendent nous faire découvrir la gastronomie italienne contemporaine. Entre un filet d'agneau déstructuré, dur comme du bois et sans saveur, et des tagliatelles trop cuites agrémentées de ris de veau secs comme les couilles à Taupin, les papilles flanchent. Mais sur le gâteau napolitain revisité, granuleux, pâteux et au final immangeable, on frise carrément le haut le coeur. Allez donc faire un stage chez Procopio Angelo, il vous expliquera comment on fait le gâteau napolitain...et le reste aussi! Continue reading

Et si je vous disais qu'il s'en passe de belles à Grenoble! Depuis le 28 août dernier, Mathieu Redeuilh qui ouvrit en son temps La Baratte (oh merde on dirait du Pudlo!), excite les papilles grenobloises. Ce pur autodidacte complètement mono maniaque, qui n'a jamais suivi de formation, ni même travaillé avec un chef, a juste potassé des livres de recettes en pagaille et expérimenté chez lui et sans relâche, ses créations bien senties. Goûtez donc ses carottes au beurre, rien que ses carottes au beurre... Continue reading

Une vidéo avec Chaudin l'enchanteur, c'est pas tous les quatre matins, alors même si j'ai raté le clip de fin, le magicien de la chocolaterie, pris sur le vif dans son atelier, apparaît tel qu'il est : un artisan hors pair, en quête permanente d'assemblage de parfums et de saveurs, un peu comme un cuisinier qui aurait gardé son âme d'enfant et le regard espiègle... Continue reading

Pas de clochette sur le passe plat, mais un pangasius (poisson chat) au caramel de la mort qui tue, débarquant juste au bon moment, pour nous libérer de la torpeur ambiante, entre no décor et service réfrigérant. D'autant que la salade de mangue verte aux crevettes, carrément amorphe, et les nems simplement corrects, avaient un peu plombé l'entrée en matière, malgré des banh cuôn (raviolis de riz fourrés aux crevettes) aussi soyeux qu'à Hué, mais là encore un peu sages au niveau des saveurs. Le tout à des prix coup de bambou! Continue reading

Le lendemain matin, bien plus frais que la veille, je me suis réveillé avec un flash, j'ai repensé à ces couteaux beurrés, herbacés et peut-être amandés qui m'avaient rendu fou un dimanche de juin dans les jardins du Mac Val. C'était il y a belle lurette sous les auspices du fooding et le responsable de cette petite tuerie s'appelait Alain Passard si j'ai bonne mémoire. Aujourd'hui, son meilleur élève navigue en solo, mais avec un équipage de sacrés matelots, dont une matelote même, à la barre de sa nouvelle cambuse marine. Plats miniatures qui percutent en délicatesse, vins minéraux et salins, bande son cousue main et prix qui vont bien. Nous y étions samedi soir en présence du fringant capitaine Achab! Continue reading

Le voilà le spot, un bar restaurant quasiment posé sur la Seine! On se croirait à Amsterdam ou en Scandinavie, sauf qu'on est bel et bien à Paris. Ambiance peinarde, genre poulet frites du dimanche, ou plutôt longe de porc servie avec de bonnes vieilles grenailles dans un petit jus aillé. Le reste? Un serveur au sommet, des produits soigneusement sélectionnés et même l'anjou fabuleux en rouge comme en blanc de Monsieur Benoît Courault. Continue reading

Faites la cuisine, pas la guerre! Tel le nom du rassemblement de producteurs sur le marché de Beyrouth, créé par Kamal Mouzawak. Ce citoyen du monde, amateur de bons produits et véritable ambassadeur de la gastronomie libanaise, orchestre Tawlet (Table), un drôle de restaurant, où les femmes des villages cuisinent taboulé, caviar d'aubergines, fattouche, kebbé nayé dans les règles de l'art, pendant que les hommes cultivent les terres des jardins environnants. Une sorte de conservatoire des traditions culinaires du Levant et du Proche Orient, ou l'esquisse d'un monde tel qu'il pourrait être. Continue reading

On file au Café Petite, une jolie brasserie d'angle où officient Charlotte et Samuel Castro, un couple de néo restaurateurs. Pas de folies culinaires, juste des bons produits cuisinés simplement, style paleron braisé fondant, onglet bleu chaud parfaitement saisi avec frites maison et surtout redoutable tarte Bourdaloue au chocolat. Goûtez donc la pâte sablée, émiettée, bien beurrée, vous m'en direz des nouvelles. Vous me direz aussi comment vous trouvez les vins naturels et le café acidulé torréfié près de Londres. Ne traversez pas non plus la ville pour cela, attendez d'être dans le quartier, ça sera encore meilleur! Continue reading

Quand l'heure du service est passée, il y a toujours de la place sur la terrasse de mon beauf pour les épicuriens qui passent, car juste en bas, il y a le cousin, un sacré cuisinier. Son nom? Zapata. Son prénom? Xavier. Son plat du jour? Une poêlée minute de palourdes (enfin ça c'est celle du beauf qu'on ne remerciera jamais assez!) mélangée au dernier moment à de la tête de veau cuisinée en ragoût. Avec un verre de sancerre blanc, sous le soleil, face à la mer... Elle est pas belle la vie? Continue reading

Après seulement 10 jours d'ouverture, Roca est encore en rodage, mais ça sent déjà très, très bon, comme dirait l'autre. Sous la houlette de Julien Ross, qui n'est autre que le cousin de Charles Compagnon (Richer, l'Office), un certain Alexandre Giesbert s'éclate au piano, parle sans détour de sa cuisine coquine et de son père qui se tempère, devant un moelleux au chocolat du tonnerre... Continue reading

Encore une table nommée d'un seul mot, orchestrée par un chef japonais passé chez Abri, Aïda, Agapé, pour une cuisine française bien campée sur ses bases, revu et corrigée avec dextérité et souvent des saveurs fruitées. Sauf que cette fois-ci, la scène se passe en plein 16ème, à l'orée du métro Boissière, et que l'émotion surgit sur un magret de canard. Le reste? Instructif comme une expo d'avant garde ou un film d'auteur, mais pas forcément vibrant de plaisir... Continue reading

Loin des victuailles putassières, les pipelettes proposent de bons petits plats cuisinés, style tian de légumes et agneau confit, avec velouté de carottes au cumin et petite salade de fenouil à l'orange. Ou encore tarte épinards, feta, menthe, suivie d'un crumble aux pommes et aux framboises. Le tout dans un décor joli joli, entre papier peint fleuri et bande son jazzy. Comme quoi on peut la jouer dinette et cuisiner avec sincérité... Continue reading

Depuis le temps qu'on l'avait dans le viseur, on n'est pas déçu par cette cave à manger de haute volée, orchestrée par un certain Jean-Pascal Revol, ex pilier de la Cave des Papilles (Paris 14e) et ancien sommelier passé chez les grands, Taillevent, Troisgros et Guérard! Ce poulpe et ces encornets (non, ce n'était point des seiches!) m'ont littéralement retourné, dommage qu'en entrée (trop compliquée) les coques soient restées prisonnières d'une gelée japonisante. Quant au St Véran, domaine d'Ys, si vous ne connaissez pas, c'est le moment de faire une virée en Bourgogne... Continue reading