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"Il est exact que les citoyens ne verront pas augmenter leurs impôts (ce que personne n’a jamais prétendu)".
C'est pourtant l'argument démagogique qu'on lit ou entend souvent.
Quoiqu'il en soit, sachant que la Grèce ne remboursera jamais la totalité de sa dette (ce que personne n'ose encore déclarer officiellement alors que c'est l'évidence même), le seul débat qui vaille est celui du meilleur protocole de remboursement à mettre en place, càd le plus réaliste, pour que la Grèce puisse parvenir à atteindre ce que j'appelerais un optimum de remboursement. De ce point de vue, l'obstination allemande est vouée à l'échec et risque de précipiter une sortie de la Grèce de la zone Euro tout en déclenchant les conditions d'une crise politique ouverte à tous les aventurismes.
L'effacement de la dette grecque serait totalement payé par les citoyens européens
C’est le dernier canard qui fait fureur sur le net : l’annulation, totale ou partielle, de la dette grecque détenue par la zone euro (251,5 milliards d’euros sur 321 milliards) ne coûterait quasiment rien aux citoyens européens ! Dès lors, pourquoi priver la Grèce de cette bonne action ? Évidemm...
Cette réaction de Tsipras témoigne surtout de l'impasse politique dans laquelle se trouve la Grèce aprés la tournée européenne stérile des nouveaux dirigeants Grecs. Si cette réaction n'est probablement pas ce que Tsipras a produit de plus intelligent elle traduit à mon sens un profond désarroi face à une situation de blocage bel et bien provoquée par l'EU et l'Allemagne en tout premier lieu. Or, négocier avec Syriza eut pourtant été la meilleure façon de trouver une voie de compromis acceptable, ce que le gouvernement autiste de Merkel refuse catégoriquement. Attitude d'autant plus condamnable et stupide qu'elle ne va qu'accentuer la crise politique et économique de la Grèce pour déboucher sur n'importe quelle forme d'aventurisme politique (quelle alternative aprés Syriza ?). Et par ailleurs l'Allemagne feint d'ignorer que la Grèce ne paiera de toute façon jamais la totalité de sa dette, quel que soit le gouvernement en place. Ainsi elle a choisi de punir plutôt que de guérir.
Pour Syriza, l'ennemi public n°1 de la Grèce est Allemand
« Il y a une obligation morale envers notre peuple, envers l’Histoire, envers tous les peuples européens qui se sont battus et ont donné leur sang contre le nazisme, une obligation historique » de demander à l’Allemagne de payer 162 milliards d’euros au titre des dommages de guerre. Versailles...
"...surtout ceux de la gauche radicale qui espèrent que la Grèce sera le nouveau Venezuela, le nouveau Cuba, que dis-je !, la nouvelle Chine, celle de Mao,.."
Ah oui. Ca fait quand même un sacré bail que les nostaligiques de Mao se sont évaporés. Encore qu'on sait où les plus connus d'entre eux ont fini. BHL en constitue l'exemple le plus enblématique mais il a au moins l'avantage de nous faire rire.
Le programme de Syriza ne vaut même pas le papier sur lequel il a été écrit !
Je vais vous dire ce que je pense vraiment du programme de Syriza : il ne vaut même pas le papier sur lequel il est écrit ! C’est un catalogue de bonnes intentions non chiffrées qui ne pourront et ne seront pas tenues. Le plus grand mensonge de ce fourre-tout de politiques sans importances es...
Une analyse assez convenue qui ne fait qu'énumérer les lieux communs les plus éculés en ne s'en tenant qu'à une dénonciation des interprétations perverties des religions en évacuant totalement l'aspect sociologique, politique et social du problème. Et en ce sens, la proposition de "...la création en France d’un véritable pôle d’enseignement et de recherche sur l’islam qui s’inscrirait dans le sillage de ces Lumières musulmanes et qui favoriserait, aujourd’hui, leur développement et leur diffusion, contre les interprétations régressives..." prête assez à sourire tant elle serait inopérante pour inverser les tendances des dérives actuelles si le contexte socio-économique reste le même ou s'aggrave.
Le combat des Lumières est devant nous
Par Jean-Claude Monod Choc immense de l’attentat de Charlie Hebdo que l’on devrait plutôt qualifier de «massacre», comme l’observe Luz : des journalistes, des dessinateurs et des membres du journal abattus froidement pour, disent les tueurs, «venger le prophète» de l’affront d’avoir été représe...
Nul ne prétend, à ma connaissance, qu'une sortie de l'Euro constituerait la solution miracle mais la question de fond à se poser est la suivante : est-ce que la France ( et d'autres pays)aurait plus à perdre qu'à gagner d'une sortie de l'Euro ? Autant la réponse peut sembler évidente pour l'Allemagne dont la spécialisation industrielle est peu pénalisée par l'Euro fort (il surévalue même sa balance commerciale) autant l'interrogation est légitime pour un pays comme la France dont on ne cesse de nous rabâcher qu'elle souffre d'un coût du travail trop élevé. De ce point de vue, un retour à une monnaie dévaluée de 15 ou 20% aurait pour effet immédiat une baisse du coût du travail bien plus efficace que n'importe quel pacte de responsabilité voué d'ores et déjà à l'échec, avec comme corollaire automatique un renchérissement des produits importés - allemands notamment - qui stimulerait l'achat des produits locaux lorsqu'ils existent (ce qui n'est pas toujours le cas, il est vrai).
Ce retrait de l'Euro répondrait un peu à l'adage d'entre deux maux il faut choisir le moindre et ne serait concevable que dans le cadre d'une politique déterminée de contrôle des capitaux, en effet. Un retour à la situation d'avant 86 peut-être, mais transitoire et pas forcément pire que la fuite en avant actuelle. Car il vaut mieux sortir de l'Euro de façon constructive par anticipation que d'y être contraint par la force des choses lorsque la zone Euro va éclater, ce qui ne manquera pas de se produire à moyen terme.
Le problème des réformistes de l'UE tels que Piketty, Rosanvallon ou de la mouvance d'Alter Eco c'est que ce sont d'incurables idéalistes qui refusent de voir les évidences et notamment l'esprit et l'histoire même de l'UE dont les conceptions politico-économiques sont justement pensées pour entretenir la compétition interne en son sein et proscrire notamment toute forme d'harmonisation fiscale, surtout par le haut. De par sa nature politique et ses orientations économiques l'UE, comme elle l'a inscrit dans ses traités en lettres d'or, ne vise qu'à promouvoir "la concurrence libre et non faussée" et s'opposera à toute réforme qui pourrait circonvenir à ces objectifs.
Croire le contraire relève à la fois de la naïveté et du masochisme.
Petit aparté pour l'anecdote : j'ai un peu de mal à comprendre comment une banque pourrait demander à un particulier une révision autoritaire du taux d'un crédit immobilier à taux fixe qui aurait été contractuellement établi, quand bien même les crédits interbancaires de cette banque augmenteraient sous l'effet d'une dévaluation. Il est vrai qu'avec les banques on peut s'attendre à tout...
Faut-il sortir de l’euro ?
par Anne-Laure Delatte La question n’est plus taboue, elle est même devenue très à la mode dans les médias car elle fait vendre du papier et monter l’audience. Pas étonnant ! L’euro est facile à discréditer car c’est le fruit de compromis techniques et d’intérêts nationaux. Pour autant, les arg...
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Apr 25, 2014
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