Hier, lui et moi, autour d'une patisserie et d'un chocolat très chaud et bien épais, on a encore une fois refait le monde... Cela faisait longtemps... On a parlé de l'amour, du temps qui passe inexorablement, des histoires d'amitié qui durent et de celles d'amour qui s'arrêtent, inexorablement aussi... Et parce qu'on sortait tout juste d'une église, on a parlé de Dieu, en qui on ne croit pas, lui et moi, et du marketing de la religion, qui lui est très performant... De la fidélité, notre leitmotiv, encore et toujours, des clients, des marques, des amants... Et puis je me suis souvenue de la petite musique de nos débuts de blogueurs... 7 février 2007... de la façon dont j'ai narré ma rencontre avec le spécialiste du Marketing de l'Ego ... de son commentaire élogieux. Le truc qui te rappelle qui tu es, dans le fond du fond de la marmitte. J'ai eu envie de re-partager comme on raconte un très joli souvenir. A déguster sans pudeur ni modération. http://antoniasavey.typepad.com/chronique/2007/03/let_me_introduc.html#more Continue reading

Ca m'a fait un pincement au coeur de lire les stats. Les compteurs à zéro, encéphalogramme désormais plat. La dernière note vieille d'une bonne année. Bougie de cinquième anniversaire virtuel. Année de silence après tant de notes, de commentaires, d'échanges et d'énergie. La poussière entre les rubriques qui fait des buissons volants comme dans les villes désertes des westerns spaghettis... La chroniqueuse a fermé le rideau, les lecteurs fidèles aussi. Disparus d'ici, certes ! Mais.. Mais comme moi ils sont ailleurs, sur Facebook, sur Twitter, sur Foursquare, sur Youtube et sur Google + ... Mes lecteurs ont pris comme moi un virage, ils ont médiasocialisés ! Et ils sont quelques uns qui me likent, me followent, me RT, me foursquarisent et me ++++++++ dans leurs cercles. Qui a aimé mes chroniques, m'a un peu perdue de vue et veuille me pardonner ma disparition sans laisser d'adresse en me suivant encore un peu, c'est aussi sur ce blog épuré par ici avec MissADN ! Merci ma communauté de fidèles de garder le contact, peu nombreux vous m'êtes d'autant plus précieux. Grandissons encore un peu ensemble. Continue reading

Quand il y a quelques mois, l'un des deux pères du premier comparateur de satisfaction français m'a dévoilée la nouvelle du bébé qu'avec un compère ils avaient mis en route, je n'ai pas tout de suite pensé à toutes les possibilités futures offertes par un tel phénomène en gestation. Depuis, son faire part de naissance a été largement diffusé, les deux papas sont épuisés mais heureux et leur progéniture, prénommée TestnTrust, se porte à merveille. Continue reading

Mon blog est grand. Il a eu 5 ans le 20 juin dernier. J'avais oublié de l'afficher sur sa page Facebook, du coup personne ne lui a souhaité sur son mur. Ca lui a fichu le bourdon. Fallait réparer l'impair. J'ai farfouillé dans mes archives et relu ma toute première note. Mon baptême du blog. C'est émouvant. Mon blog et moi, on est du genre plutôt humble, qui se la ramène pas trop, qui triche pas et on s'est dit qu'Il est l'heure de faire modestement nos comptes. 5 ans 43179 Pages vues depuis le début 23.35 Pages vues par jour 207 Notes 933 Commentaires Modeste mais pas déméritant. Quand à nos lecteurs et lectrices... pas de comptabilité entre nous, juste de la fidélité et quelques mots d'amour... Ils se reconnaîtront sans nul doute. En cadeau d'anniversaire, je me suis décarcassée et lui ai offert un job tout nouveau tout beau. C'était quand même ça le positionnement de départ, la ligne directrice et éditoriale d'il y a 5 ans, qui nous a même valu une récompense virtuelle. Hier, mon nouveau job a eu un mois. Déjà... Il se porte bien, il cicatrise de ses déceptions anciennes, il prend ses marques... Continue reading

Depuis que j'ai plaqué Pôle, il y a 3 semaines déjà... Je twitte plus. Je foursquare plus. Je facebook plus. Je viadeo plus. Je linkedin plus. Je blogue encore moins. Mais je bosse. Et putain que c'est bon ! J'ai retrouvé un amant exigeant, qui me colle à la peau, me cannibalise le jus de crâne, me harponne les neurones, me file la niaque ou des frissons d'adrénaline. De 9 à 19. Ad minima. Le reste du temps, le domestique létal reprend le pouvoir et me happe, m'aspire, m'assomme et me flanque au pieu, étourdie de fatigue et de sommeil, dès 22h30. Un mois et demi que j'ai attaqué le dernier Katherine Pancol et que les Ecureuils de Central Park qui sont tristes le lundi, se pelaient de froid à la vingt cinquième page. Pov'bestioles fallait faire quelque chose. Alors ce week-end, j'ai fait la grève de la ménagère de 45 ans et j'ai glandé au soleil sur le transat avec mon pavé de 853 pages sur les genoux. Corné, mouillé, huilé. Vivant quoi. L'a raison l'ami Spencer qui me vante les vertus du e-book, c'est pratique, simple et maniable, révolutionnant certes. Mais je suis pas encore prête de faire... Continue reading

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Monday : First Day Serrer des louches Beaucoup sourire Ecouter avec les yeux qui brillent Passer du vouvoiement distant au tutoiement décontracté Etre présentée à chaque pôle comme Senior Manager, experte opérationnelle en Relation Client et gestion des réclamations Voir l'intérêt et l'attente s'allumer dans certains regards Avaler ma salive en restant humble mais pas petite ni déplacée Entendre beaucoup de nouveaux noms N'en retenir que quelques uns Ne plus être capable d'associer le bon prénom au bon visage à la bonne compétence Untel... Textmining appliqué aux réclamations... hummmhummm Untelle... Enquêtes de satisfaction, focus group quali, formation... hummmhummm Et celui ci.... Analyse des verbatims... hummmhummm Proposer de prendre rendez vous avec chacun pour découvrir son histoire son parcours son métier ses compétences Lire un demi bottin de présentations corporate et commerciales Retrouver de vieilles habitudes et des réflexes Travailler en open space Non mais, c'est pas bientôt fini ce silence ! Remettre un casque pour me concentrer sur ma lecture quand d'autres personnes échangent ensemble sur un sujet juste à côté de moi Retrouver le plaisir d'écouter de la musique en bossant et avoir l'air stupide en fredonnant et en dodelinant Dessiner un plan des bureaux avec les prénoms et... Continue reading

Hôpital Robert Debré Qu'est ce que l'hospitalisation ? Qu'est ce que je mangerai ? J'ai peur de ce que je vais manger. J'AI PEUR Combien de temps me ferai-je hospitaliser ? Devrai-je tout le temsp rester allongée ? J'AI PEUR Vais je voir mes parents ? Quel est l'objectif de l'hospitalisation ? J'AI PEUR Vais je pouvoir skier ? Comment m'en sortir ? J'AI PEURJ'AI PEUR J'AI PEUR Janvier 2010 Continue reading

Dans un monde parfait, il n'y aurait ni souffrance, ni maladie, ni perte. Mais ce monde ci n'est pas parfait... Sous-entendu qu'il y en aurait d'autres ? Je préfère ne pas attendre de vérifier le théorème, personne n'ayant confirmé à ce jour. Et m'accommoder de celui où j'ai atterri à mon corps défendant - tête la première cabossée contre le fond de la cuvette en émail dans la chambre à coucher de ma grand-mère maternelle- et auquel je m'entête (merci la cuvette et la bosse) à donner une seconde chance. Dans ce casting, on m'a pas filé le job de super héroïne, même si j'aurai sûrement été mimi avec une jupette et une couronne à la WonderWoman. Aussi quand les aléas de la vie s'amusent de ma candeur sans cesse intacte, je tombe les deux genoux à terre. Les aléas obéissent à des cycles inégaux en durée. Pas moyen d'anticiper un minimum, histoire d'être prête à enfiler son gilet pare-balle ou sa bouée de sauvetage, selon la force des éléments. Sans ultimatum, la tuile t'explose à la tête, et là tu te dis que c'est le casque intégral dont il aurait fallu t'équiper. Moi, c'est souvent à poil que me... Continue reading

Sur une feuille de papier, j'ai dessiné un coffre. Et dedans j'ai mis mes obsessions du moment. Et j'ai dessiné une clé aussi. '"Et t'as mis quoi dans ton coffre, Zoé ?" Mon ventre. Ca ne m’angoisse plus depuis que l'ai enfermé. "Et la clé t'en as fait quoi ?" Je l'ai mise dans le pot de fleurs de l'entrée. "Et t'as mis quoi d'autre dans ce coffre ? Mes peurs. De grandir. D'être séparée de toi. De te quitter. Ma peur du jour où tu vas mourir. Mon angoisse quand je suis avec des gens qui ne me rassurent pas. Ma hantise de ne pas vouloir me dépenser physiquement. "..." J’ai inventé aussi un sac à pensées positives. Celui là n’est pas réel. "Ah celui là, il l'est pas ?" Il est juste dans ma tête. J'arrête pas de le recommencer parce que j’oublie vite ce que j’ai mis dedans. Continue reading

Bon, ça a l'air d'être là... J'ai rendez vous avec Pôle, dans un lieu très fréquenté et assez peu convivial. D'autres candidats au bonheur indemnisé entrent, sortent, font la queue, tête basse épaules rentrées, jusqu'au comptoir. Décidément, fréquenter les lieux tendance bruyants, c'est vraiment pas ma tasse de Nescaf'' ! J'aurai pas dû me laisser emberlificoter en laissant à Pôle le choix du lieu, l'horaire ! J'ai fait gaffe à mon maquillage, à ma coiffure, à l'absence de bijoux, à mes fringues chicos mais pas trop sexy. Plutôt pantalon. Faire bonne impression mais ne pas trop se faire remarquer. Mais à bien y réfléchir, qu'est ce que ça changera ? Qu'est ce que je fais là ? Je m'étais jurée d'arrêter avec ces rendez vous... Mais est ce que j'ai le choix ? A l'entrée, on me tend un formulaire à compléter avec les sempiternelles mêmes informations. Comique de répétition. Je cherche des yeux qui sera mon nouveau bon numéro. L'hôtesse m'accompagne à sa table. Pas trop d'attente. Bon point. Et voilà déjà Pôle qui se dirige vers moi, me sourit, me salue cordialement en me serrant la main mollement. Premier regard. Premier contact physique. Se renifler le cul... en... Continue reading

En découvrant sur feuille rose perforée à grands carreaux la liste des questions que sa fille va poser au pédo psychiatre urgentiste, elle s'est souvenue qu'elle aussi avait eu très peur quelques jours auparavant. Elle a même commencé à méchamment paniquer quand le médecin généraliste a fait tomber le couperet avec ses mots tous crus de toubib. Ecoutez, c'est une anorexie mentale déjà très envahissante. Votre fille est vraiment en danger. Il faut l'emmener aux urgences. Maintenant ! La mère et la fille sont sorties du cabinet aussi tétanisées l'une que l'autre et pas uniquement à cause du froid de cette fin janvier. Chacune avec ses démons. Impossible de communiquer. Langue au chat. Regard fuyant à éviter. Dans la rue, aucun trottoir à soulever pour se cacher dessous. Pour pouvoir fuir la réalité, ne pas affronter les épreuves qui s'annoncent. Si elle avait pu, à cet instant, elle aurait filé sa dém' de son job de maman. Toute façon, elle n'en avait pas d'autre de job en ce moment duquel démissionner. Faut croire que ça tombait bien, qu'elle se disait à elle même dans sa tête en se dirigeant vers la voiture. Et puis, tout s'est mis à tourner en... Continue reading

Profiter de l'instant magique qui glisse des petits frissons sous la peau, tandis que Cindy enroule et déroule la brosse sur mon crâne. Découvrir le préambule de "La pluie ne change rien au désir" et me dire que je me prépare avec ce roman de Véronique Olmi à déguster ma drogue favorite. M'aimer un peu moins mal dans le reflet du miroir. Apprécier les quelques heures égoïstement volées pour moi, rien que moi. Oublier un instant le contexte, le cadre, les éléments exogènes. Et aspirer à des heures encore meilleures, bientôt... Continue reading

Bon, ça a l'air d'être là... J'ai rendez vous avec Pôle, dans un lieu très fréquenté et assez peu convivial. D'autres candidats au bonheur indemnisé entrent, sortent, font la queue, tête basse épaules rentrées, jusqu'au comptoir. Décidément, fréquenter les lieux tendance bruyants, c'est vraiment pas ma tasse de Nescaf'' ! J'aurai pas dû me laisser emberlificoter en laissant à Pôle le choix du lieu, l'horaire ! J'ai fait gaffe à mon maquillage, à ma coiffure, à l'absence de bijoux, à mes fringues chicos mais pas trop sexy. Plutôt pantalon. Faire bonne impression mais ne pas trop se faire remarquer. Mais à bien y réfléchir, qu'est ce que ça changera ? Qu'est ce que je fais là ? Je m'étais jurée d'arrêter avec ces rendez vous... Mais est ce que j'ai le choix ? A l'entrée, on me tend un formulaire à compléter avec les sempiternelles mêmes informations. Comique de répétition. Je cherche des yeux qui sera mon nouveau bon numéro. L'hôtesse m'accompagne à sa table. Pas trop d'attente. Bon point. Et voilà déjà Pôle qui se dirige vers moi, me sourit, me salue cordialement en me serrant la main mollement. Premier regard. Premier contact physique. Se renifler le cul... en... Continue reading

Dernier jour qui se lève de l'autre côté de l'Atlantique. Murs de briques rouge orangé aux hautes fenêtres étroites en acrier noir. Je vais sûrement les chercher des yeux dès demain matin, heure parisienne. Valises bouclées dès 8h45. Derniers pancakes, gauffres et café jus de chaussette à volonté au "dinner" around the corner. Le petit latino ne comprend toujours pas quand je prononce "waffle". Desesperada ! La carte de métro nous ingurgite encore 10 dolls et ne marche qu'une fois sur deux. On s'illusionne de trouver les avenues vides le lundi matin... Décision (quasi) collégiale de refuser de faire le mouton de panurge en poirautant plus d'1 heure devant Abercrombie et Fish. Déception au Disney Store minirikiki de la 5ème avenue, ce qui n'empêche personne de profiter de 75 per cent off de réduc ! Dernier bain de foule à l'Apple Store. Hallucinée par la rupture de stock de wireless mouse (comment ça j'en n'ai pas besoin pour mon HP ?) après que tous les Newyorkais et l'autre moitié de la terre l'aient dévalisé en ce 52ème et dernier week end 2009. Encore un coup de métro de Lexington Avenue jusqu'à Hollister sur Houston Street et Broadway (on est quasi... Continue reading