Économiquement, pour avoir développé chez un éditeur une agence contenus qui pratique notamment de la "curation" (je n'aime pas ce mot très laid), elle répond à un enjeu réel de rééditorialisation et d'apport de sens / conseil par un spécialiste. Elle apporte aux clients et utilisateurs finaux une valeur supérieure à celle de la seule production de masse, mais son coût est supérieur car quasi 100% humain, et incontournablement d'experts du secteur considéré. La production peut être externalisée, la curation plus difficilement. D'un point de vue organisationnel, c'est une restructuration de la chaîne éditoriale. Sur le web la chaîne édito s'était souvent bcp allégée ces dernières années, puisque la production d'info s'est élargie (UGC etc.) donc baisse des barrières à l'entrée (coûts) mais aussi souvent qualité / expertise. Elle se recompose avec la curation, mais sur un champ informationnel bien plus large : c'est en qq sorte une surcouche de journalisme, chroniqueur - éditeur -rédac chef... (chez nous ce sont les éditeurs qui assurent ce rôle de curateur)