Bonsoir Henri, Je partage complètement votre réflexion. Pour avancer, la société en général a besoin d'acteurs qui osent "sortir du cadre". C'est vrai en politique, pour entreprendre, mais aussi dans le marketing, la communication, le management, etc. Et même aussi dans la vie personnelle pour ne pas se laisser anesthésier par la routine. Dans mon domaine d'activité, les médias sociaux et le marketing digital, sortir du cadre est même un impératif pour l'immense majorité des marques qui sont "invisibles" dans l'univers 2.0 et ne génère pas ou peu de buzz ou de conversations en ligne. Elles n'ont d'autres solutions que d'innover et se démarquer pour se rendre visible et créer de la relation, faute de quoi, une autre marque prendra tôt ou tard la place. "Sortir du cadre", c'est finalement innover, redonner goût à la prise de risque, renouer avec l'esprit d'entreprendre (au sens large du terme). C'est aussi refuser le conformisme, la pensée unique, le consensus réducteur. C'est le moteur même d'une société qui refuse de mourir et ne se résigne pas au déclin. Excellente réflexion pour un lundi matin, espérant que nous serons nombreux à vouloir y donner du sens, sans plus attendre. Merci Frédéric Chevalier Entrepreneur et blogueur ( http://www.e-marketing-management.fr )

A un an et demi des élections, il est normal de constituer un gouvernement avec les siens... Il faut préparer la ré-élection. Grand défenseur de l'ouverture, je comprends cela. On a beaucoup progressé durant la première séquence du quinquennat, mais force est de constater qu'il y a d'abord un 1er tour avant le second et que, dans cette perspective, il faut rassembler et mobiliser ses troupes. L'ouverture, si elle est utile pour gérer un pays, pour avancer en sortant de l'antagonisme bloc contre bloc, ne fait malheureusement pas gagner de voix. Pas encore, du moins... Il y a fort à parier que le gouvernement d'audace, dans sa composition et la répartition de ses portefeuille, reviendra au lendemain de l'éventuelle ré-élection de Nicolas Sarkozy en 2012.

S'il entre à Matignon, il sera difficile d'envisager de se présenter en 2012 contre le président de la République sortant. Et il n'est pas sûr qu'une candidature au centre apporte une dynamique de second tour à Nicolas Sarkozy. Pour ma part, je pense qu'une candidature au centre gauche (Bernard Tapie par exemple au nom des radicaux de gauche) qui choisirait de se rallier à Nicolas Sarkozy au second tour face à une nouvelle mouture de la gauche plurielle, aurait plus de sens en termes de dynamique de second tour.