Bonjour Anne, Comme vous j'ai noté que le sénat était un peu moins conservateur que l'assemblée nationale au travers des votes que vous évoquez. Est-ce l'effet d'un tempo qui permet d'être moins dans l'immédiat et plus dans la discussion (l'attitude moins partisane dont parle Barack Obama ?) ou d'une parité un peu moins catastrophique ? Je me suis également réjoui de l'article pour la ratification de la convention d'Oviedo sur la biomédecine et les droits de l'homme... qui date de 1997 ! De même, à défaut d'avoir au final un vote positif, il est heureux que les sénateurs aient posé le débat sur la gestation pour autrui : http://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/bioethique-les-senateurs-s-empoignent-sur-la-pratique-des-meres-porteuses_980431.html Lors de la révision des lois de bioéthique en 2004, rien ne s'était dit dans les deux assemblées... Reste que ces sujets sont difficiles à faire avancer en France dans la sphère législative. Ma femme et moi avons écrit un livre sur cette difficulté et tenté de définir des pistes pour l'avenir : http://www.michalon.fr/La-gestation-pour-autrui.html Comme nous l'avons fait envers de nombreux journalistes et personnalités politiques, notre éditeur et nous-mêmes serions heureux de vous en faire parvenir un exemplaire si vous le souhaitiez. Mais j'imagine que vous ne manquez pas de lecture !

Bonjour Anne, Merci à mon ami Bloggy d'avoir évoqué cette question des nouvelles façons de faire famille qui visiblement suscite les passions. C'est pourquoi j'apprécie votre réponse. Toute affirmation sur ce sujet fait trop l'objet de polémiques où quelques mots sortis de leur contexte sont jetés en pâture pour sommer les personnes de se positionner dans un affrontement stérile du pour ou contre. En souvenir de la Planche en 2006, je pense qu'un bon point de départ pour une réflexion qui produise de l'intelligence collective se trouve dans la note pour l'égalité réelle écrite par DSK pour la fondation Jean Jaurès. Tout y est dit ! L'évolution sociale des familles, de la médecine, des institutions, de l'individu, de nouvelles solidarités... Comme de nombreux camarades de cette époque, j'attends la suite avec espoir et mobilisation !