This is sylvestre Huet's Typepad Profile.
Join Typepad and start following sylvestre Huet's activity
Join Now!
Already a member? Sign In
sylvestre Huet
Recent Activity
Pour Erwan : non, la puissance thermique d'un REP d'EDF de 900 MW électrique c'est trois fois plus, environ 3000 MW, question de rendement, d'environ 30%.
Pour Juju : oui, oups, corrigé.
pour Jacques Revel : c'est simplement l'emplacement sous lequel la régie publicitaire de Libération place les publicités... quand il y en a.
Pour Patriq : il n'y avait pas d'erreur de lien, j'avais pointé le dernier communiqué de la CFDT sur le sujet, j'ai ajouté celui du 15 décembre qui est assez différent...
Pour Yanko : Les émissions provenant de l'utilisation des terres ne sont pas du tout insignifiantes, mais pas traitées dans cette étude. Pour lami: Il n'y a aucun contresens, il suffit de lire toutes les phrases et de n'en pas isoler une.
pour doomdrivel : non, les ondes gravitationnelles ne permettent pas de récupérer l'éther...
Toggle Commented Dec 6, 2015 on Lisa et les ondes G at {sciences²}
pour efji : merci, coquille corrigée, ainsi que le 20.000 (2000 en fait) installations industrielles SH
Pour Pascal Legris : je vais faire l'hypothèse que vous êtes sincère et seulement peu familier du sujet et donc faire l'effort de vous l'expliquer. Vous donnez l'impression de croire que l'article de Jevrejea et al (Trends and acceleration in global and regional sea levels since 1807 S. Jevrejeva a,b, J.C. Moore a,c,d,⁎, A. Grinsted a,e, A.P. Matthews b, G. Spada f) vise à "corriger" les mesures satellitaires à l'aide des mesures marégraphiques. Ce n'est pas du tout le cas. Les auteurs de cet article, comme tous les océanographes professionnels savent très bien que les mesures satellitaires sont très supérieures en précision et en vision synoptique (l'ensemble de la Terre) aux marégraphes pour la surveillance du niveau marin, notamment parce que les satellites voient toute la surface des océans, comparée au géoïde terrestre alors que les marégraphes ne voient que ce qui se passe sur les côtes et relativement à ces dernières qui sont affectées par des mouvements propres indépendants des phénomènes marins (dilatation thermique, apport d'eau par fonte de glace). L'objet de leur étude est autre, il s'agit de pouvoir comparer la hausse du niveau marin par satellites qui n'existe que depuis 1992 à son évolution sur plus longue durée qui repose uniquement sur les marégraphes. Et ceci afin de mesurer le changement de rythme lié au réchauffement climatique récent (dilatation thermique et fonte des glaces auquel il faut ajouter une contribution de près de 10% pour le pompage des eaux souterraines pour l'irrigation). L'ensemble des revues du sujet ces dernières années a convergé vers une révision à la baisse des taux d'élévation du niveau marin au début du 20ème siècle, révision due à une meilleure compréhension des corrections à appliquer aux mesures marégraphiques. Les auteurs insistent en particulier sur la nécessité de mieux corriger les mesures marégraphiques du rebond post-glaciaire (en anglais le GIA dans le texte) notamment en Arctique et Antarctique. C'est pourquoi, dans leur résumé, les auteurs reprennent les observations satellitaires comme référence. Sylvestre Huet
Toggle Commented Dec 1, 2015 on Sous la COP-21, la science du GIEC at {sciences²}
Pour Pascal Legris : le chiffre de 3,3 mm par an n'est évidemment pas de moi, il provient des études publiées par les océanographes de nombreux laboratoires, en particulier américains et français et n'est, à ma connaissance, pas contesté. Vous pouvez le trouvez ici : http://www.aviso.altimetry.fr/fr/donnees/produits/produits-indicateurs-oceaniques/niveau-moyen-des-mers.html L'ensemble des corrections appliquées aux mesures est expliquée ici http://www.aviso.altimetry.fr/fr/donnees/produits/produits-indicateurs-oceaniques/niveau-moyen-des-mers/calcul-corrections.html Les comparaisons avec les mesures marégraphiques et les projections climatiques sont ici http://www.aviso.altimetry.fr/fr/donnees/produits/produits-indicateurs-oceaniques/niveau-moyen-des-mers/autres-techniques.html Les marégraphes ne peuvent évidemment donner que des informations très locales, et compliquées par le mouvement propre des continents - rebond post-glaciaire, pompage de eaux souterraines etc... La précision satellitaire peut sembler surprenante, mais elle est validée depuis le début des mesures continues, soit 1992. Sylvestre Huet
Toggle Commented Nov 30, 2015 on Sous la COP-21, la science du GIEC at {sciences²}
Pour Carlos: oups, bien vu le "c" en trop, réctifié. Sylvestre Huet
Pour Toto : ben non mon Toto, parce que la météo c'est nécessairement local. Par exemple, en octobre 2015, il fait plus froid que la moyenne climatologique au sud de l'Argentine ou à Moscou. Ce qui explose le compteur, c'est la moyenne planétaire d'octobre, et ça, c'est de la climato, parce que c'est la résultante de tous les phénomènes, de court et de long termes, qui fabriquent cet indicateur, y compris la hausse des teneurs en gaz à effet de serre de l'atmosphère. Mais, comme indiqué dans l'article, c'est uniquement l'addition de l'El Niño en cours et de cet effet de serre additionnel qui fait le record. Je peux donc vous prédire que, dès que cet El Niño aura disparu du Pacifique tropical, et surtout s'il est remplacé par une Niña, l'indicateur va redescendre vers le froid. En revanche, il ne redescendra plus vers les températures des années à Niña d'il y a 15 ans. Et dépassera même les années à Niño d'il y a 25 ans. Sylvestre Huet
Pour L'expert : je ne suis pas "expert" comme vous, mais juste journaliste. Donc, c'est assez étonnant que vous n'ayez pas à votre disposition une information banale et bien connue : EDF n'a pas construit les centrales de son parc actuel à l'aide d'une quelconque subvention étatique, mais en empruntant sur le marché financier, français et international (c'est d'ailleurs l'un des arguments de certains économistes opposés l'électro-nucléaire qui considèrent qu'en opérant ainsi elle aurait "asséché" le marché français, ce qui me semble peu convaincant). En tous cas, c'est ainsi que ces constructions ont été financées et non via les ressources de l'Etat. La dernière année où l'Etat a versé (peu) de l'argent à EDF, c'est... 1981, avant le pic de construction. Pour information également, ce n'est pourtant pas la période où EDF a connu son endettement maximum en terme de ratio sur son chiffre d'affaire, ce maximum remonte aux années 1950 à l'époque de la construction des barrages. Depuis EDF a remboursé une bonne part de ces emprunts (et versé ces dix dernières années des milliards d'euros à l'Etat en dividendes sur ses bénéfices en sus des impôts et taxes) mais ce que l'on peut regretter c'est qu'une stratégie aventureuse en Amérique du sud et du nord et des acquisitions à l'étranger non nécessaires aient depuis 10 ans ralenti ce remboursement. Une mauvaise stratégie, acceptée par les gouvernements successifs et favorisée par les taux actuels très bas des prêts qui permettent un refinancement à bas coût. Le mythe de "nous avons payé les centrales par nos impôts", est répandu, mais c'est un mythe, ou un mensonge. C'est en payant leurs factures d'électricité (en euros constants bien plus élevées dans les années 1980 qu'aujourd'hui justement pour financer ces constructions) que les Français ont financé leur appareil de production de jus. Sylvestre Huet
Pour Olivetree : être agacé par la manière dont des militants, politiques ou d'ONG, reprennent un discours scientifique en le transformant en slogans, oui. En revanche, il ne faut pas se tromper sur deux points. Un, le débat sur l'évaluation du risque du changement climatique ou la politique à adopter doit certes se conduire en respectant les informations scientifiques, en revanche ces dernières ne dictent pas la politique à mener. Il y a des choix à opérer et donc des débats où des opinions différentes peuvent s'exprimer. Deux : lorsque des scientifiques non spécialistes de la climatologie se mettent non à participer ce débat mais à mentir ou raconter des salades énormes au public sur les résultats et les méthodes de leurs collègues, cela ne peut en aucun cas être justifié par un quelconque "agacement". L'énormité de l'inconduite d'Istvan Marko peut se mesurer au fait suivant: en 2013, il déclare à un site web belge : " En attendant, les températures devraient encore descendre en 2014 et en 2015." Marko parle là de la moyenne des températures planétaires et fonde son incroyable pronostic sur le cycle solaire. L'année 2014 fut record de chaleur depuis le début des relevés thermométriques et 2015 va la dépasser. Le propos de Marko relève de la duperie pure et simple, elle est inexcusable. Sylvestre Huet
Pour Olivetree : je ne trouve pas le commentaire dont vous parlez, renvoyez le. Sylvestre Huet
Pour Tahjin Bocanosih: vous confondez le débat scientifique et l'analyse par un journaliste de propos tenus en direction du public. Critiquer un livre destiné au grand public dans un journal généraliste ne réintègre évidemment pas Marko dans le débat scientifique qui se tient ailleurs.
Pour lubas : justement, ne trouvez-vous pas étrange, et même très suspect, qu'un scientifique ignore un résultat ancien, solide, non objet de controverse dans la littérature scientifique dans une discipline qui n'est certes pas la sienne, mais utilise des méthodes scientifiques standards ? C'est la question que pose le comportement curieux de certains scientifiques auto-proclamés climatosceptiques. Car Marko n'est pas isolé. Comment expliquez-vous, le cas est similaire, que le géophysicien Vincent Courtillot, auteur de plus de 100 articles scientifiques, membre de l'Académie des sciences, puisse "oublier" que la Terre est ronde et qu'elle n'est pas noire lorsqu'il calcule l'effet climatique d'une variation de l'irradiation solaire ? Il faut, pour opérer ce calcul, diviser la valeur de la constante solaire par quatre, puis la multiplier par 0,7 pour tenir compte de l'albedo. Cette "erreur" monumentale, niveau d'un exercice en première année d'université, a été commise plusieurs fois par Vincent Courtillot, à l'écrit comme à l'oral. La vérité, dans cette affaire, c'est que quelques scientifiques se sont lancés dans une croisade pour des raisons idéologiques qui leur font oublier tous leurs repères, et singulièrement celui de l'honnêteté intellectuelle. Cela n'est pas de ma part un "dénigrement" sournois, c'est une accusation ferme, franche, directe. Et l'histoire des sciences - très utile pour comprendre ces cas - recèle nombre de cas similaires, nos climato-sceptiques de labos n'ont donc même pas le mérite de l'originalité. Sylvestre Huet
Pour Moranne : la science et la nature ne sont pas toujours de la simplicité que vous espérez. Et donc, s'il est incontestable que la température moyenne de la basse atmosphère et de la surface des océans (c'est ça "la température") a bien augmenté depuis 1998, la relation quantitative mesurée entre l'intensification de l'effet de serre mesuré sur une période de 15 ans et l'évolution de cette température sur une même période peut être impactée par d'autres facteurs de variation, les principaux étant les oscillations océaniques et les éruptions volcaniques. C'est donc un bon exemple de ce que la science du climat ne peut souffrir l'improvisation et le propos de comptoir, il faut accepter qu'elle soit faite par des spécialistes qui utilisent les technologies (satellites, supercalculateurs, navires...) et des outils intellectuels (mathématiques, modèles numériques, concepts physiques et chimique du système climatique) sophistiqués. Du coup, la prudence intellectuelle élémentaire, c'est de faire confiance aux spécialistes, puisqu'ils sont nombreux, qu'ils publient tout ce qu'ils mesurent et calculent afin que leurs pairs les critiquent, et, en outre, ont pris la peine de synthétiser tout ça dans les rapports du Groupe-1 du Giec. Le résultat, pour la question qui semble vous préoccuper est simple : il n'existe aucune alternative pour expliquer l'évolution du climat planétaire depuis 1950 que l'intensification de l'effet de serre. Les 14 années les plus chaudes enregistrées depuis 150 ans sont toutes postérieures à l'an 2000, sauf une, 1998, qui vient après 2014, 2010 et 2005 et sera également dépassé par 2015. Bref, le réchauffement continue...
Pour Jean Labiblio : vous avez bien identifié le problème: pour un scientifique qualifier d' «infime» un pourcentage de l'ordre 30% (l'augmentation de la teneur en CO2 de l'atmosphère directement produite par les émissions anthropiques) n'est évidemment pas possible. Donc, c'est bien de la totalité de l'effet de serre du au CO2 dont parle Marko. Pour Karpov : vous auriez du faire au moins une recherche minimale sur internet avant d'écrire votre commentaire. Mr Marko n'a strictement aucune publication scientifique en climatologie. Le rôle du CO2 atmosphérique dans l'effet de serre planétaire ne relève pas de la chimie organique, la discipline de Marko, mais des sciences de l'atmosphère, une discipline qui, dans les Universités, fait partie des départements "sciences de la Terre" et non des départements de chimie. Alors que Jean-Pascal van Ypersele, physicien de formation, a passé une thèse en climatologie puis publié de nombreux articles sur la modélisation numérique du climat. Vous trouverez ici : http://www.elic.ucl.ac.be/modx/jvp/publications/peer-reviewed.html une liste de publications dans des revues à comité de lecture. Voici son CV résumé : Le Pr Jean-Pascal van Ypersele (Bruxelles, 1957) est Docteur en sciences physiques, climatologue, professeur ordinaire à l'UCL où il co-dirige le Master en Sciences et Gestion de l’Environnement. Après une recherche doctorale menée au USA (National center for Atmospheric Research Boulder, Colorado)aux USA, il s’est spécialisé dans la simulation des changements climatiques à l'aide de modèles et mène des recherches sur l'effet des activités humaines sur le climat et vice-versa, dans une perspective interdisciplinaire. Il est membre du Conseil Fédéral (belge) du Développement Durable et en préside le Groupe de travail "Energie et climat". Il y stimule un dialogue constructif entre "acteurs" d'opinions parfois très divergentes. Il participe régulièrement aux grandes conférences des Nations unies sur le climat comme conseiller scientifique de la délégation belge. Il a joué un rôle-clé dans la création en 2002 du programme de travail des Nations unies pour développer la communication et l'éducation en matière de changements climatiques. En 2008, il a été élu Vice-président de l'ensemble du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, ou IPCC en anglais, le panel d'experts des Nations Unies qui a partagé avec Al Gore le Prix Nobel de la Paix en 2007). Depuis 2002, il était membre du Bureau du GIEC. Il a présidé un groupe de réflexion sur le futur du GIEC, qui a proposé une série de réformes, adoptées par le GIEC en 2009. Interenvironnement-Wallonie lui a décerné en 1999 une "Palme pour l'environnement". Le Conseil de l’éducation permanente de l’ULB (CEPULB) l’a nominé pour le Prix Jean Teghem (vulgarisation scientifique) en 2000. En 2006, il a reçu le Prix spécial « Energie et environnement Award » de la Fondation Polaire Internationale. En 2007, il a été mis à l’honneur par la Province du Brabant-Wallon. En 2008, il a été titulaire de la Chaire Francqui à l’ULB et a reçu la médaille de l’ULB. En 2009, il a été élu Membre de l’Académie Royale de Belgique. En 2010, il a été nommé membre d'honneur du Club de Rome-EU Chapter. En 2011, il a co-organisé le 1er Symposium "Stephen Schneider" et il a été nommé Citoyen d’honneur de la Ville de Dinant, le Gouvernement wallon l’a élevé à la dignité de Commandeur du Mérite wallon (la plus haute distinction), et il a été titulaire de la chaire Francqui à HUB Brussel. En 2013, il a co-présidé le 1er Congrès interdisciplinaire sur le développement durable .
Pour Defuneste : Votre argument sur l'interdisciplinarité est totalement non pertinent pour le seul point traité par Marko et relevé par Libération : le fait que le CO2 atmosphérique joue un rôle climatique en captant les rayons infrarouges émis par le sol et les océans. Ce fait précis relève d'une science bien délimitée, la physique de l'atmosphère et repose sur des résultats scientifiques anciens, robustes, jamais contredits ni en théorie ni par la mesure en laboratoire ni par l'observation. Et non d'une recherche interdisciplinaire. Votre remarque est donc hors sujet, même si elle est pertinente pour d'autres volets du dossier climatique comme la mesure du risque pour les sociétés humaines que le changement climatique comporte. Sylvestre Huet
Pour robin : le débat public entre scientifiques a lieu, puisque toutes les publications scientifiques sont disponibles. Quant au pouvoir politique, Valérie Pecresse, ministre de la recherche, avait justement demandé à l'Académie des sciences et au CNRS de tirer cette affaire au clair. L'Académie a donc déjà organisé le débat que vous demandez, en 2010. Vous pouvez en trouver le compte-rendu en plusieurs notes : ici : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/09/acad%C3%A9mie-et-climat-suite-et-fin-provisoire.html là : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/09/acad%C3%A9mie-et-climat-le-match-jouzel-versus-aubouin.html et là :http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/09/scoop-le-match-bard-versus-courtillot-%C3%A0-lacad%C3%A9mie-des-sciences.html On peut lire notamment dans ce dernier article : «Ainsi, comme le souligne Edouard Bard dans sa communication, (écrite avec Bernard Legras, Pascal Yiou et Olivier Mestre (respectivement au LMD, au LSCE et à l'Ecole nationale de la météorologie), «Les «réponses» apportées par MM Le Mouël et Courtillot n'ont fait que confirmer les erreurs flagrantes constatées dans leurs articles, notamment dues à une mauvaise connaissance des bases de la mathématique statistique et de son application aux données climatiques. L'erreur la plus notable, que MM Le Mouël et Courtillot persistent à ne pas reconnaître dans leur commentaire, est qu'on ne peut appliquer à des séries de températures quotidiennes possédant une auto-corrélation des formules applicables aux séries de données non corrélées. Il en résulte une forte sous-estimation des intervalles de confiance et une surestimation de la signification statistique. Une fois corrigés de cet effet et de quelques autres distorsions notables, les résultats de MM Le Mouël et Courtillot rentrent dans la catégorie de ceux qui sont dus purement au hasard.» Vous y trouverez toutes les explications sur les monumentales erreurs de calculs et de raisonnement de Vincent Courtillot. Quant au CNRS il a organisé la publication d'un livre collectif sur les sciences du climat présenté ici http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/05/climat-le-cnrs-r%C3%A9pond-%C3%A0-claude-all%C3%A8gre.html
Pour Imaz-Aizpurna : Pour la plupart des scientifiques qui étudient ENSO, l'origine de cette oscillation ne se trouve pas dans les profondeurs océaniques, et encore moins dans l'activité volcanique ou sismique, mais à l'interface entre l'atmosphère et l'océan. Comme il s'agit d'un phénomène cyclique, mais irrégulier en fréquence et en intensité, un éventuel lien avec les phénomènes volcaniques et sismiques profonds est très peu plausible, ce qui rend cette hypothèse très spéculative. Pour plus d'explications, voir ce site de Météo France http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/comprendre-le-climat-mondial/el-ninola-nina#
Toggle Commented Oct 17, 2015 on Climat : record en vue pour 2015 at {sciences²}
Pour Bruno_bd : c'est toujours bien de s'intéresser à la météo locale puisque c'est celle dont les gens ont l'expérience concrète. Laquelle n'a aucune raison d'être en phase avec la vue synoptique planétaire... voire simplement avec la vue sur la France métropolitaine où l'été - juin, juillet et août - est le deuxième le plus chaud après 2003 selon Météo France, lire : http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2015/09/un-%C3%A9t%C3%A9-2015-presque-record-en-france.html Sylvestre Huet
pour Julien et Timiota : à part mon état comateux lorsque j'ai posté cela ce matin, non il n'y a pas d'autres raison pour cet écorchage du nom de Mogensen. Pour Séry exact, pour être précis et plus complet cet extrait d'une note sur les vols habités http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2011/08/lavenir-des-cosmonautes-s%C3%A9rie-36.html ; "Dès 1979, la demi-année est atteinte à bord de Salyout-6. L’un des deux cosmonautes, Rioumine, s’envole huit mois après son retour sur Terre pour un vol de 185 jours… un scénario similaire au vol martien. En 1988-1989, le duo Titov-Manarov atteint les 366 jours. Valéry Poliakov, médecin, passe d’abord sept mois avec ce duo. Puis, entre janvier 1994 et mars 1995, séjourne près de 15 mois à bord. Comme souligne un partisan de la conquête de Mars, c’est «l’équivalent d’un vol aller-retour Terre-Mars plus trois mois passés sur place.»
Toggle Commented Sep 12, 2015 on Nouveau record de vie dans l'espace at {sciences²}
Pour Timiota : manifestement, je dois être un peu plus clair : ma critique de Klein ne porte pas sur son radicalisme, je ne l'ai pas attendu pour cela (à mon avis, je le suis plus qu'elle, radical (et pas sauce cassoulet). Non, ma critique porte sur le déni de réalité quant à l'usage des fossiles. S'ils ne servaient qu'à grossir les fortunes du capital il serait "facile" de s'en passer, comme le suggère Klein, en "abolissant" le capitalisme. Malheureusement, cela sera (encore) plus difficile car il ne suffira pas "d'abolir", mais il faudra trouver des solutions alternatives qui comportent non seulement des technologies alternatives mais aussi des consommations alternatives sans pour autant rabioter sur le logement, la santé, l'éducation etc. Sans trop aller dans le détail, voici l'exemple de l'électricité on peut considérer qu'en dessous de 3000 à 5.000 kWh par an et par tête de pipe (la France est à 7.000 de mémoire) un bon système économique et social ne suffit pas pour répondre aux besoins des gens. Exemple ; le Niger avec 30 kWh. Bref, pour reprendre un très vieux slogan mais en le modernisant ; il faut la démocratie et l'électricité... et c'est pas facile. Pour Facstory : vous auriez du saisir toute l'ironie du mot expert dans ce texte puisque si tous sont experts et qu'ils se contredisent, c'est qu'il y a un problème d'expertise... Soit dit en passant, sur le même sujet vous auriez pu citer le rapport Charpin, Pellat, Dessus qui, si mes souvenirs sont bons était de la même veine (mais bon, les prix du pétrole sont actuellement d'un peu plus de 50 dollars...). Sylvestre Huet
Pour Timiota : bizarre que vous fassiez autant fausse piste avec Naomi Klein. Comme tous les "anti-extractivisme", elle nie les services que les fossiles rendent pour n'en voir que les aspects négatifs. C'est une erreur profonde, comme de qualifier de "drogue" l'usage massif des énergies fossiles. Je n'ai jamais été de ce coté là car ne pas tenir compte des raisons pratiques, en terme de service énergétique rendu, pour lesquelles les énergies fossiles sont si massivement utilisées ne permet pas de chercher les voies pour y recourir moins ou pas du tout. Je traitera ce sujet plus en détail dans un livre qui sortira en septembre. Cette note prétend seulement montrer que les projections trop "optimistes" de certaines institutions doivent être soumises à la critique et que cela peut être fait simplement en les comparant à d'autres projections, faites par d'autres institutions... ou à la plupart des décisions prises par les gouvernants, les responsables d'entreprises, de collectivités locales et de consommateurs. Ce sujet mérite un débat honnête, fondé sur des faits et qui refuse les slogans publicitaires ou propagandistes, bref un simplisme auquel nombre d'acteurs (dont Naomi Klein) cèdent. Mais parmi les commentaires, pour l'instant, je ne vois que slogans, imputations de pensées à l'auteur du blog qui sont pourtant peu vraisemblables et aucune discussion argumentée sur les faits présentés. Bref, le climat rend pas très futés vraiment beaucoup de gens, pas seulement à l'Académie des Sciences. Sylvestre Huet